Quelles sont les erreurs à éviter lors de la soumission à un éditeur ?

Soumettre son manuscrit à un éditeur, c’est un peu comme se présenter à un entretien d’embauche. Chaque détail compte, et la moindre erreur peut coûter cher. Mais alors, quelles sont ces embûches qui guettent les auteurs en quête de publication, et comment les éviter pour mettre toutes les chances de notre côté ?

Vous êtes ici parce que vous souhaitez connaître les pièges à éviter lors de la soumission de votre manuscrit à un éditeur. La réponse est claire : en étant attentifs aux détails et en préparant soigneusement notre démarche, nous pouvons éviter les erreurs courantes qui pourraient compromettre nos chances de publication.

Ne pas respecter les directives de soumission

L’une des erreurs les plus fréquentes est de ne pas respecter les directives de soumission de l’éditeur. Chaque maison d’édition a ses propres exigences concernant le format du manuscrit, le mode d’envoi, ou encore les documents à joindre. Ignorer ces directives, c’est comme frapper à une porte sans respecter le code : on risque de ne jamais entrer.

Nous devons donc prendre le temps de consulter le site web de l’éditeur ou de le contacter directement pour connaître ses attentes. Si, par exemple, l’éditeur demande un synopsis de deux pages et les trois premiers chapitres, il est essentiel de s’y conformer. Toute entorse à ces règles peut être perçue comme un manque de professionnalisme.

Adapter son manuscrit aux exigences spécifiques

Au-delà des directives générales, certains éditeurs peuvent avoir des exigences spécifiques, comme une police particulière ou un format de fichier précis. Veillons à adapter notre manuscrit en conséquence. Cette attention aux détails montre notre sérieux et notre respect envers le travail de l’éditeur.

Soumettre un manuscrit non relu ou mal révisé

Un manuscrit truffé de fautes d’orthographe ou de syntaxe est un véritable repoussoir pour les éditeurs. C’est un peu comme servir un plat sans l’avoir goûté : le risque de déplaire est grand. Nous devons donc nous assurer que notre texte est impeccable avant de le soumettre.

La relecture ne se limite pas à la correction des fautes. Elle inclut également la vérification de la cohérence de l’intrigue, la profondeur des personnages, et la fluidité du style. N’hésitons pas à faire appel à des bêta-lecteurs ou à un correcteur professionnel pour peaufiner notre manuscrit.

L’importance de la patience

La tentation de soumettre rapidement son manuscrit peut être grande, surtout après des mois, voire des années, de travail acharné. Toutefois, la patience est de mise. Prenons le temps nécessaire pour peaufiner notre texte, afin qu’il reflète véritablement notre talent et notre dévouement.

Négliger la lettre d’accompagnement

La lettre d’accompagnement est souvent le premier contact que l’éditeur aura avec nous. Elle est comparable à une poignée de main lors d’une première rencontre : ferme et confiante, elle laisse une impression durable. Une lettre bâclée ou impersonnelle peut donc nuire à notre candidature.

Dans cette lettre, nous devons présenter brièvement notre manuscrit, expliquer pourquoi il correspond à la ligne éditoriale de l’éditeur, et évoquer notre parcours en tant qu’auteur. Évitons les flatteries excessives ou les informations superflues. La concision et la pertinence sont nos meilleures alliées.

Personnaliser chaque lettre

Il est crucial de personnaliser chaque lettre d’accompagnement en fonction de l’éditeur ciblé. Mentionnons, par exemple, des ouvrages de leur catalogue que nous apprécions ou qui sont en lien avec notre manuscrit. Cette attention démontre notre intérêt réel pour la maison d’édition et notre connaissance de son travail.

Envoyer son manuscrit à des éditeurs inappropriés

Tous les éditeurs n’acceptent pas tous les genres littéraires. Envoyer un roman de science-fiction à un éditeur spécialisé en poésie, c’est comme essayer de vendre des lunettes de soleil en plein hiver : l’échec est quasi assuré. Nous devons donc cibler les éditeurs dont la ligne éditoriale correspond à notre œuvre.

Prenons le temps de consulter le catalogue des éditeurs, de lire leurs dernières publications, et de nous assurer que notre manuscrit s’inscrit dans leur univers. Cette démarche augmente considérablement nos chances d’attirer leur attention.

Manquer de professionnalisme dans les échanges

La relation avec un éditeur est une relation professionnelle. Toute communication, qu’elle soit écrite ou orale, doit refléter ce professionnalisme. Les mails truffés de fautes, les relances agressives, ou les comportements désinvoltes peuvent ternir notre image.

Adoptons un ton courtois, respectons les délais de réponse, et soyons patients. Les éditeurs reçoivent des centaines de manuscrits chaque mois, et le processus de sélection peut être long. Montrons que nous sommes des partenaires sérieux et respectueux.

Tableau récapitulatif

Erreurs à éviter lors de la soumissionConseils pour les éviter
Ignorer les directives de soumissionConsulter attentivement les exigences de l’éditeur et s’y conformer
Soumettre un manuscrit non reluEffectuer plusieurs relectures et faire appel à des bêta-lecteurs ou correcteurs
Négliger la lettre d’accompagnementRédiger une lettre personnalisée, concise et pertinente
Cibler des éditeurs inappropriésRechercher des éditeurs dont la ligne éditoriale correspond à notre manuscrit
Manquer de professionnalismeMaintenir une communication courtoise et respecter les délais de réponse

En évitant ces erreurs courantes, nous augmentons significativement nos chances de voir notre manuscrit retenu par un éditeur. La route vers la publication est semée d’embûches, mais avec de la préparation, de la patience, et du professionnalisme, nous pouvons naviguer avec succès dans cet univers compétitif.

Gustave

Writer & Blogger

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